7 septembre 2015 - Le CNRS renouvelle sa présence à SuperComputing

Du 16 au 19 novembre 2015, l’Institut du développement et des ressources en informatique scientifique (Idris) et le Centre de Calcul de l’IN2P3 (CC-IN2P3) se retrouveront sur un stand commun à Austin (Texas, États-Unis), lors la 27e édition de SuperComputing . Avec près de 10 000 visiteurs, SuperComputing est le plus grand salon au monde réunissant les acteurs académiques et industriels du secteur du calcul haute performance et du big data.

Cette initiative commune a vu le jour l’année dernière lorsqu’il est apparu évident que l’Idris et le CC-IN2P3 devaient s’allier pour représenter le CNRS lors de ce salon, aux côtés des autres organismes académiques et industriels français présents, tels que le CEA, Inria ou encore BULL.

Après le succès de l’édition 2014 à la Nouvelle-Orléans, les équipes du CC-IN2P3 et de l’Idris seront de nouveau réunies sous une bannière commune à SuperComputing. Outre une présentation des infrastructures, le stand mettra en avant la complémentarité des deux centres. En effet, si l’Idris propose ses ressources de calcul haute performance à l’ensemble des communautés scientifiques, le CC-IN2P3 est lui plus orienté vers la gestion et le traitement des données, en particulier dans les domaines de la physique nucléaire, de la physique des particules et des astroparticules.

Par ailleurs, deux applications seront présentées plus en détails. L’expérience LSST, basée sur un télescope de 8,4 mètres de diamètre installé au Chili, qui devrait permettre de mieux comprendre la nature de l'énergie noire, responsable de l'accélération de l'expansion de l'Univers. Le traitement des données issues du LSST, géré par le CC-IN2P3 , constitue un vrai défi puisque, chaque nuit, environ 2000 images seront prises, soit plus de 15 téraoctets de données produites, transportées, stockées et exploitées. Enfin, le projet E-Biothon , une plateforme en réseau qui est hébergée à l'Idris et est destinée à accélérer et faire progresser la recherche biomédicale. Constituée de 200 téraoctets de stockage et d'une puissance de calcul de 56 téraflops, cette plateforme permettra d'aborder le traitement des données complexes de la biologie d'aujourd'hui afin de mettre au point les logiciels applicatifs de demain.