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La nouvelle France industrielle

Les chefs de projets de la nouvelle France industrielle

Pour en savoir plus :

Elysee.fr

Portail du Ministere du Redressement productif

Conseil national de l'industrie (CNI)

Direction générale de la compétitivité, de l'industrie et des services (DGCIS)

Les pôles de compétitivité

bpifrance

Le programme Investissements d'Avenir (PIA)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Plan Supercalculateurs de la Nouvelle France Industrielle

19 mai 2014 - La seconde réunion du Comité de Pilotage de la nouvelle France Industrielle s'est tenue le 7 mai 2014, validant, en présence du Président de la République, quatre nouvelles feuilles de route

Les plans de la nouvelle France industrielle sont entrés dans une nouvelle étape : la validation des feuilles de route, qui déclinent dans un calendrier précis des actions concrètes publiques et privées, détaillant le rôle respectif des différents acteurs et les objectifs à atteindre. Pour valider ces feuilles de route, un comité de pilotage (Copil) réunissant des acteurs publics et privés a été mis en place sous l’autorité du Premier Ministre. Sa composition incarne un mode de fonctionnement interministériel par projets, dans lequel public et privé se retrouvent dans une démarche de co-construction. Des personnalités qualifiées issues du monde industriel apportent en outre leur expertise industrielle et contradictoire à la discussion. Le premier Copil des 34 plans qui s’est tenu en mars 2014 a permis de valider cinq feuilles de route.

A l'issue du conseil des ministres, un second comité de pilotage de la Nouvelle France Industrielle s'est tenu au Palais de l'Élysée en présence du Président de la République. Quatre nouvelles feuilles de routes ont été validées :

Le Plan Supercalculateurs :

Le calcul intensif ou "haute performance" fait partie des technologies génériques critiques jouant un rôle moteur pour l’innovation dans l’ensemble des secteurs de l’industrie et des services. Le recours croissant à la modélisation et à la simulation numérique serait inconcevable sans les performances offertes par ces technologies matérielles et logicielles.

L’augmentation exponentielle des puissances de calcul et la disponibilité des nouvelles générations de logiciels applicatifs permettent une multiplication de nouveaux débouchés en particulier dans la santé, l’énergie, le multimédia, le végétal ou les systèmes urbains.


© Présidence de la République - C. Alix
© Présidence de la République - C. Alix
Ce que Plan Supercalculateurs permettra :

L’usage de la simulation par calcul intensif constitue une opportunité majeure d’amélioration de la compétitivité des entreprises, en leur permettant de diminuer les coûts et les durées de leurs processus, et d’augmenter la qualité globale de leurs produits et leur capacité d’innovation.

L’usage de ces technologies, qui a longtemps été l’apanage de quelques grands acteurs industriels, devient désormais accessible aux ETI et PME, grâce notamment à des offres en mode "SaaS" (Software as a Service).

La France dispose d’atouts industriels majeurs dans le domaine du calcul intensif et de la simulation numérique. Elle est notamment l’un des rares pays dans le monde à disposer d’acteurs nationaux qui couvrent toute la chaîne de valeur de la simulation numérique.

Le plan a vocation à positionner la France comme un des acteurs mondiaux principaux dans ce domaine. Il a été élaboré à la fois avec les principaux fournisseurs français de technologies et des industriels représentatifs de secteurs utilisateurs.

Les actions proposées visent à la fois à stimuler l’offre technologique française, à mettre en place les outils logiciels dans de nombreuses filières industrielles et à favoriser la diffusion de la simulation auprès des entreprises utilisatrices, notamment dans des secteurs industriels dans lesquels elle n’est actuellement que peu utilisée. Le plan vise notamment une large diffusion de la simulation vers les PME et ETI et comporte un volet essentiel de formation. Sa mise en œuvre s’appuiera sur une déclinaison forte au niveau régional.

Télécharger la présentation synthétique de la structure du plan Supercalculateurs

 

12 septembre 2013 - Le président de la République a présenté les priorités de la politique industrielle de la France en présence d’Arnaud Montebourg, le 12 septembre 2013 à l’Elysée

Les priorités de la politique industrielle de la France

Au terme d’un an de travail conduit au sein du Conseil national de l’industrie (CNI), le Gouvernement a engagé une réflexion stratégique destinée à déterminer les priorités de politique industrielle de la France.

Présentées le 12 septembre à l’Élysée par François Hollande, ces priorités sont le résultat d’une analyse approfondie des marchés mondiaux en croissance et d’un examen précis de la place de la France dans la mondialisation pour chacun de ces marchés.

Elles prennent la forme de 34 plans, retenus au regard de trois critères :

  • se situer sur un marché de croissance ou présentant des perspectives de croissance forte dans l’économie mondiale ;

  • se fonder essentiellement sur des technologies que la France maîtrise, sur leur diffusion dans l’économie et leur développement ainsi que sur l’industrialisation d’une offre industrielle nouvelle ;

  • occuper une position forte sur ce marché avec des entreprises leaders, ou disposer d’un écosystème académique, technologique, économique et industriel permettant d’y occuper une place forte.

Le travail a été mené par la direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services (DGCIS), appuyée par le cabinet McKinsey, en lien avec les pôles de compétitivité et les comités stratégiques de filières, au sein desquels les chefs d’entreprises, les partenaires sociaux, les administrations et les fédérations professionnelles prennent une part active.

34 plans de reconquête

Parmi les 34 plans de reconquête annoncés par François Hollande figurent les énergies renouvelables, la voiture pour tous ou encore l’hôpital numérique. Ces plans représentent « les contours de la société de demain, de nouvelles manières de nous déplacer, de nouvelles manières de nous loger, de nous soigner, de nous transporter, de nouvelles manières de produire, de consommer, de nous nourrir, de nous habiller et même de fabriquer », a déclaré le président de la République lors de son intervention (lire l’intégralité de son discours).

Présentation du Plan Supercalculateurs :

Nous construisons la France de la puissance de calcul et de la simulation numérique.

L’excellence française en mathématiques et plus particulièrement en mathématiques appliquées est reconnue mondialement. La France s’est positionnée de longue date comme l’un des leaders du calcul haute performance et de la simulation numérique. Modéliser les innovations les plus complexes et anticiper par la puissance de calcul : la course mondiale aux supercalculateurs les plus puissants est d’abord un enjeu d’innovation.

La France est l’un des rares pays dans le monde à disposer d’acteurs nationaux qui couvrent toute la chaîne de valeur de la simulation numérique.

Avec Bull, elle bénéficie de compétences de premier plan en matière de conception de systèmes de calcul (« supercalculateurs»). Avec Dassault Systèmes, nous avons le leader mondial de la simulation et de la conception assistée. Les acteurs du calcul intensif sont structurés au sein d’écosystèmes performants comme des pôles de compétitivité ou l’association Teratec leur permettant de se rapprocher des industriels utilisateurs.

Intervenant dans de nombreuses branches industrielles de haute technologie comme l’aéronautique, l’automobile, l’énergie, la santé ou le multimédia, la simulation par calcul intensif devient un outil clé dans l’innovation et les process industriels des grands groupes et des PME. Le recours toujours croissant à la modélisation et à la simulation numérique induit des gains importants de performance, raccourcit les temps de développement et rend possible la gestion de projets hyper-complexes comme par exemple les centrales nucléaires, l’A380 ou les lanceurs spatiaux.

De nombreux autres exemples peuvent être exposés, tant cette activité est au cœur de l’industrie moderne : le calcul intensif améliore la compétitivité de l’exploration et de la production d’hydrocarbures, ou encore la modélisation des projets de stockage géologique du CO2. Peuvent également être simulés et probabilisés des tremblements de terre ou encore des crash-tests de voitures permettant à la fois d’améliorer la sécurité et d’économiser le coût d’essais physiques. Dans un tout autre domaine, le cinéma peut désormais avoir recours aux capacités de calcul haute performance des supercalculateurs pour la production d’images ou d’effets spéciaux.

L’impact de la simulation utilisant les supercalculateurs est un moteur de performance et de compétitivité des entreprises : la maîtrise des technologies du calcul intensif induirait au niveau européen, estime-t-on, une croissance supplémentaire de 2 à 3% du PIB.»

Présentation des chefs de projet des 34 plans industriels

La première réunion des chefs de projet des 34 plans de reconquête industrielle s’est tenue le 7 octobre 2013, à Bercy. À cette occasion, Arnaud Montebourg a présenté les chefs de projet de chacun de ces plans.

Gérard Roucairol, président de Teratec, est chef de projet du Plan Supercalculateurs.

Le travail consistera dans les prochaines semaines à constituer et à réunir pour chacun de ces plans des équipes par projet composées d’industriels et de représentants de l’État et du Conseil national de l’industrie (CNI). Chaque plan sera animé par un chef de projet issu, dans la majorité des cas, du monde industriel et économique. Le chef de projet aura la charge de réunir les acteurs et de faire aboutir ces plans de façon opérationnelle.

Il devra préciser les objectifs à atteindre, les freins à surmonter, les outils à mobiliser, les financements à solliciter (notamment dans le cadre des investissements d’avenir), les éventuelles expérimentations à conduire, les partenaires à associer et le calendrier à suivre.

Un point de suivi hebdomadaire est prévu avec les chefs de projet, ainsi que des points réguliers avec Arnaud Montebourg.

L’ensemble des ministères et des autorités publiques concernées (bpifrance, confédération Française du commerce interentreprises -CGI-, opérateurs de l’État) seront associés à l’élaboration de ces plans, permettant ainsi à l’État d’aligner de façon cohérente l’ensemble de ses outils au service d’un même projet (réglementation, formation, financements, commande publique...).

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