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> > > Atelier 8
Animé par Gérard HEGRON, ADVANCITY
Nos villes en perpétuelle croissance consomment toujours plus de ressources tout en peinant à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Leur développement est régulièrement interrompu par ses dysfonctionnements chroniques (pollution de l’air, Shrinking cities…) ou des évènements catastrophiques (ouragan, tsunami…) qui nuisent à la qualité de vie de leurs habitants.
Archétype de la complexité, les villes regorgent de sujets nécessitant de grande puissance de calcul. En même temps, les couts des outils logiciels se révèlent aujourd’hui dérisoires en comparaison des enjeux.
Le développement d’outils logiciels de modélisation et de simulation d’une part, et de gouvernance et de management des systèmes urbains, d’autre part représentent donc une opportunité pour analyser, simuler et optimiser le fonctionnement des systèmes urbains vus en tant que système global, et la prise de décision éclairée des acteurs de la ville (élus, populations, entreprises).
Les modèles à développer demandent des initiatives collectives et impliquant des acteurs divers (collectivités territoriales, les architectes-urbanistes, les ingénieries, les opérateurs de services urbains, les maîtres d’œuvre ou les éditeurs de logiciels), tout en posant des contraintes d’interopérabilités (solutions open source et/ou propriétaire).
Cet atelier est organisé en partenariat avec le pôle de compétitivité Advancity, ville et mobilité durables |
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La ville est en perpétuelle évolution et son activité semble encore s’accélérer avec l’irruption du numérique. Nouvelles constructions, transformation des réseaux techniques, intermodalité des modes de mobilité, les modifications sont quotidiennes et font de la ville un organisme vivant aspirant à l’éternité. Cette caractéristique est une différence essentielle par rapport aux objets souvent industriels que la simulation traite traditionnellement et induit que sa représentation numérique soit difficile à mettre en œuvre pour rendre compte complètement de son dynamisme.
Par ailleurs, la ville n’est pas « fabriquée » par des acteurs particuliers ni n’appartient à personne mais tout à la fois aux opérateurs de réseaux, aux fournisseurs de services, aux constructeurs, et plus généralement à l’ensemble des acteurs économiques, des élus et de la population. Et chacun peut alors se représenter sa ville et tirer parti de la modélisation et de la simulation des phénomènes physiques et naturels, de son activité y compris économique afin de prévoir son évolution, mesurer et contrer les risques, faire les choix structurants qui permettront son évolution durable.
L’atelier a fait intervenir des spécialistes de différents domaines, urbanisme, architecture, technique du bâtiment, risques naturels, modélisation des pollutions atmosphériques qui ont apporté des éléments de réponse à la question de l’application de la modélisation et de la simulation à la transformation de la ville.
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