Dans le cadre du programme SIMSEO, la simulation numérique au service des entreprises, le Centre de Calcul Régional ROMEO de l’université de Reims Champagne-Ardenne organise sur le campus Croix-Rouge à Reims, une école sur le Deep Learning, à destination des chercheurs et ingénieurs et de leurs partenaires.

Avec le soutien d’Atos et NVIDIA, ROMEO organise la première école en France dédiée à l’apprentissage profond, ou deep learning.  A cette occasion, de nombreuses présentations et expérimentations seront proposées via le nouveau serveur NVIDIA DGX-1 intégré au supercalculateur Bull de ROMEO. Ce serveur installé à l’URCA en septembre dernier, grâce au soutien de Reims Métropole, est l’un des tout premiers installés en Europe.

Catherine Vautrin, députée-présidente de Reims Métropole commente : « je me réjouis de cette première en France qui illustre le travail à la pointe de l’innovation de l’équipe de l’URCA. La collectivité est fière de soutenir ce projet auquel elle a contribué à hauteur de 67%, soit 104 000 € en 2016. Le rayonnement de notre Campus est un outil majeur pour le dynamisme du territoire : cela s’inscrit pleinement dans la relation de partenariat construite avec l’URCA. Ces dernières années, Reims Métropole a cofinancé, en investissement, la dernière génération du supercalculateur ROMEO (2013) et l’infrastructure de stockage et de calcul intensif virtualisé (« cloud computing »),  en 2014 et 2015. »

Reims Métropole a également contribué au fonctionnement de la chaire Calcul intensif & industrie (2014) et au soutien du programme national d’accompagnement des TPE, PME et ETI à l’usage de la simulation numérique dans l’industrie et le BTP (Programme SIMSEO en lien avec le supercalculateur ROMEO).

Si l’informatique et la simulation numérique sont nées des besoins de la physique et des sciences de l’ingénieur, depuis quelques années, de nouvelles applications sont apparues : les réseaux sociaux ou le véhicule autonome en sont des exemples. Elles viennent maintenant modifier en profondeur les usages de la simulation numérique. Lors de la conférence GTC Europe en septembre dernier, Jen-Hsun Huang, CEO NVIDIA, a déclaré « La capacité à percevoir et la capacité à apprendre sont les fondements de l'intelligence artificielle. (...)  De nombreuses recherches ont lieu dans ce domaine et sont en train de modifier structurellement l'industrie que nous connaissons aujourd'hui (...). »

L’URCA s’engage aujourd’hui clairement dans l’innovation numérique avec la chaire Calcul Intensif et Industrie. Par ailleurs, en coordination avec l’Institut Georges Chappaz, de nouveaux projets liant agriculture et sciences du numérique sont amenés à se développer rapidement sur notre territoire.

Le 24 octobre, les 35 participants de l’école de Deep Learning, venant aussi bien des universités et des grands organismes de recherche que des entreprises, de la région Grand Est mais aussi de la région parisienne, de Normandie, des Hauts-de-France, ou encore en Rhône-Alpes seront présents à l’hôtel de ville de Reims à partir de 18h.

Nous vous invitons à venir les rencontrer et à échanger avec eux, en présence de Mme Catherine Vautrin, présidente de Reims Métropole et M. Guillaume Gellé, président de l’Université de Reims Champagne-Ardenne.

Atos est Sponsor Platinum de la GPU Technology Conference (GTC) organisée par NVIDIA - pour la première fois en Europe, à Amsterdam les 28-29 septembre 2016. Atos y présentera sa nouvelle lame Bull sequana qui tire parti de l’architecture NVIDIA® Pascal™. La lame Bull sequana X1115 est équipée de quatre GPU Tesla® P100, interconnectés par NVLink™ – une technologie d’interconnexion à haute vitesse et faible consommation qui permet d’accélérer les transferts des données entre les GPU. Avec Bull sequana X1115, Atos confirme son engagement de modularité et d’ouverture de la plateforme sequana à différentes technologies de processeurs/accélérateurs, au service du HPC, du Deep Learning et du Big Data à grande échelle.

• Bull sequana™ bénéficie des dernières avancées technologiques garantissant des performances maximales et un coût d’exploitation minimal.

• Conçus en étroite relation avec de grands clients, le nouveau supercalculateur de classe exascale, Bull sequana, adresse les plus grands challenges de la simulation numérique et du Big Data.

• A travers sa marque Bull, Atos confirme son engagement stratégique dans le développement de systèmes de calcul innovants centrés sur les données et destinés à relever les défis majeurs du 21ème siècle

Bull, la marque Atos dédiée aux produits et logiciels de technologies, annonce son supercalculateur de classe exascale, Bull sequana X1000,  premier d’une génération qui offrira une puissance applicative mille fois supérieure à celle des systèmes actuels.  Cette puissance de calcul va permettre d’accroitre la qualité et la rapidité des simulations  numériques de plus en plus complexes et de traiter des volumes de données croissant dans tous les secteurs d’activité, de l’industrie à la recherche et au monde académique.

Bull sequana permettra ainsi d’aller plus loin dans la précision des prévisions météorologiques, construire des moteurs d’avions encore plus propres, s’appuyer sur la génomique pour mettre en place une médecine personnalisée.

« La simulation numérique est un outil incontournable pour accompagner la transformation digitale de nos clients. Dans cette nouvelle ère centrée sur la donnée, les grandes infrastructures de traitement constituent un levier incontournable du développement et de la création de richesse. Atos est fier de proposer à ses clients un supercalculateur leur permettant de réinventer leur modèle économique » déclare Thierry Breton, Président-Directeur Général d’Atos.

« En collaboration avec le CEA et d’autres clients stratégiques, les équipes Bull développent les solutions les plus innovantes du marché en termes de puissance de calcul, de traitement des  données et de consommation énergétique. Leader dans la course à l’exascale, Bull met toute son expertise technologique et tout son savoir-faire au service de ses clients, pour accélérer l’innovation et la recherche, et accroître ainsi leur compétitivité » déclare Philippe Vannier, Vice-Président Exécutif Big Data &  Sécurité et Chief Technology Officer du Groupe Atos.

Beaucoup de constructeurs se heurtent encore aujourd’hui aux limites technologiques que soulève la course à l’exascale. Grâce à sa capacité d’innovation, Bull propose une solution  innovante pour répondre à ces enjeux technologiques.

Garantir l’ouverture technologique

Bull sequana est conçu pour intégrer les technologies les plus avancées de processeurs, de réseaux d’interconnexion et de stockage des données qui permettront d’atteindre l’exascale. Ouverts et conçus autour de grands standards du marché, matériels et logiciels, les supercalculateurs Bull sequana permettent d’offrir aux clients un large choix de technologies et de préserver leur investissement.

Réduire la consommation énergétique

Un système de classe exascale réalisé avec les technologies actuelles, consommerait de l’ordre de 400 mégawatts, soit la consommation annuelle de 60 000 foyers. Bull  sequana relève ce défi en divisant dès à présent par dix la consommation énergétique par rapport aux supercalculateurs de génération précédente. Bull anticipe une consommation de 20 mégawatts  pour les systèmes de classe exascale à l’horizon 2020, en s’appuyant sur son expertise dans l’optimisation des performances applicatives et ses centres R&D.

Traiter le déluge de données

L’organisation, la localisation, le stockage et l’accès aux données, qui connaissent une augmentation exponentielle  de leurs  volumes, ont un impact majeur sur la performance. Bull propose une architecture matérielle et logicielle adaptée aux traitements les plus complexes, en s’appuyant sur ses recherches dans le domaine des systèmes distribués de gestion et d’accès aux données. 

Accélérer la performance des applications

La performance des applications exascale nécessite un parallélisme massif. Bull sequana intègre le réseau Bull Exascale Interconnect (BXI).Conçu par Bull pour l’exascale, BXI révolutionne le traitement des échanges de données en libérant les processeurs de toutes les tâches de communications. L’environnement logiciel de Bull sequana permet, de plus, une gestion fine des ressources à l’échelle et offre une efficacité de production optimale.

Fournir une plate-forme résiliente

Un système de calcul de classe exascale est composé de dizaines de milliers de composants, il est donc indispensable de concevoir le supercalculateur qui garantisse une résilience de très haute qualité. L’architecture et le packaging de Bull sequana ont été conçus pour atteindre cet objectif, grâce à la redondance des éléments critiques et la mise à disposition d’une suite logicielle et d’outils de management performants.

Apporter un savoir-faire unique au service de ses clients

De leur conception à leur exploitation opérationnelle, les supercalculateurs Bull sequana sont à la pointe de la technologie. Véritables Formule 1 de l’IT, ils offrent en outre de très hauts niveaux de sécurité et de fiabilité.
Fruit de partenariats technologiques (1) et de nombreuses collaborations (2) au sein de l’écosystème HPC (3), Bull sequana, dont la première livraison est prévue en 2015 et la disponibilité en volume  dès Q3 2016, représente une étape majeure pour Bull dans la course à l’exascale.

Pour François Geleznikoff, Directeur des applications militaires du CEA, « Le CEA se réjouit de recevoir dès cette année le premier prototype de la machine exaflopique prévue à l’horizon 2020. C’est la troisième génération de calculateurs fournis par Bull, qui nous permet de réaliser avec une grande rapidité et fiabilité aussi bien des calculs de modélisation physique que des calculs sur des systèmes de très grande complexité. »

« GENCI se félicite de l’arrivée des supercalculateurs Bull sequana de classe exascale qui aideront les chercheurs à relever les grands défis du 21e siècle dans des domaines sociétaux comme la santé, l’environnement ou les nouvelles énergies. Afin de préparer au mieux les communautés scientifiques françaises à cette prochaine génération de supercalculateurs, GENCI a mis en place une collaboration avec Bull et Intel pour évaluer le potentiel de ces technologies et leur adéquation à un ensemble d’applications scientifiques représentatives des thèmes majeurs de la recherche », souligne Catherine Rivière, PDG de GENCI.

«La science est infinie. La complexité des questions que se posent aujourd’hui les chercheurs qui travaillent sur les projets les plus pointus  exige des simulations numériques qui vont du subatomique à l'intergalactique, du Big Bang à la fin des temps. Avec sequana, Bull repousse les limites du calcul intensif, non seulement en ajoutant trois zéros à la puissance des benchmark, mais aussi en fournissant  l’outil qui permettra de mettre en œuvre les idées des plus grands esprits d'aujourd'hui, et  de nous donner une meilleure compréhension de l'univers et de tout ce qu'il contient. " déclare Addison Snell, PDG d’InterSect360 Research.

«Le nouveau système Bull sequana, alimenté par les futurs processeurs Intel® Xeon® et du processeur Intel® Xeon Phi ™, nom de code « Knights Landing ", est conçu pour répondre aux exigences de performance, de fiabilité et d'efficacité énergétique des supercalculateurs de classe exascale », a déclaré Raj Hazra, Vice-Président et Directeur général, Enterprise et HPC Platforms du Groupe Intel Corporation. «Nous sommes ravis de collaborer avec Bull pour mettre sur le marché cette nouvelle génération de supercalculateurs sur la voie de l’exascale."

Vous êtes chercheur ou universitaire ? La simulation numérique vous passionne ? Vous aimez relever les défis ?... Inscrivez-vous à la 6ème édition du Prix Bull-Joseph Fourier !

Lancé par Atos et GENCI, le Prix Bull–Joseph Fourier 2015 vise à accélérer le développement de la simulation numérique et la transformation digitale. Il récompense un chercheur ou une équipe de recherche pour ses travaux dans le domaine de la parallélisation des applications de simulation numérique.

Un premier prix de 15 000 euros.
Chaque prix est attribué à une équipe ou à un chercheur. Le premier prix est de 15 000 euros. D'autres prix sont constitués de dotations de temps machine sur des supercalculateurs de GENCI.

• Date limite de dépôt des dossiers : 16 novembre 2015
• Le Prix Bull-Joseph Fourier 2015 est décerné en association avec GENCI.
  

Lauréats du Prix Bull-Joseph Fourier 2014
Le prix Bull-Joseph Fourier 2014 a récompensé des travaux de simulation numérique liés à la prévention des incendies de forêt, et l'étude de composants électroniques du futur. (lien vers PR lauréats 2014)

Pour plus d’information
Si vous souhaitez participer, obtenir plus d’information ou télécharger la documentation, connectez-vous à www.prix-bull-fourier.fr
Vous pouvez également nous écrire à l’adresse : info@prix-bull-fourier.fr

En partenariat avec :

Des composants électroniques du futur pour les nouveaux écrans souples et les vêtements intelligents à la prévention des incendies de forêt : les travaux récompensés par le prix Bull-Joseph Fourier 2014 confirment l’importance de la simulation numérique dans l’électronique ou la prévention des risques.

Le prix Bull-Joseph Fourier 2014 a été décerné à deux équipes pour leur importante contribution à l'amélioration des connaissances dans la science, dans l'innovation et au développement des méthodes de simulation. Il a été remis le 21 janvier par Catherine Rivière, Président - directeur général de GENCI et par Philippe Vannier, Directeur général de Bull au sein du Groupe Atos, en présence de nombreux représentants de la communauté scientifique française.

Le premier prix Bull-Joseph Fourier 2014 a été décerné à l'équipe composée d’Ivan Duchemin, chercheur à l’Institut Nanosciences et Cryogène (INAC) du CEA à Grenoble et Xavier Blase, Directeur de Recherche à l'Institut Néel, CNRS Grenoble, pour leurs travaux dans le domaine de l’électronique organique, la production de lumière et les cellules photovoltaïques organiques et hybrides.

Le prix récompense leurs travaux dans le domaine de la simulation des mécanismes d'absorption et d'émission de lumière des molécules organiques. Les systèmes étudiés ne se réfèrent donc plus aux usuels semi-conducteurs (silicium), mais à des dispositifs de type films minces « flexibles » composés de molécules organiques. Ces dispositifs révolutionnaires deviennent de plus en plus présents non seulement dans les laboratoires de recherche, mais également dans les applications industrielles. On compte ainsi parmi les diverses applications : des écrans flexibles pour téléphones portables ou téléviseurs, des sources de lumière colorée ou « blanche », des cellules photovoltaïques portables, des vêtements « intelligents », etc…

Les applications de l’électronique et de l’optoélectronique organique sont en constante progression. Aussi, une meilleure compréhension des phénomènes, ou la capacité à « prédire » à l’aide de simulations numériques le comportement et les performances de ces nouveaux dispositifs basés sur des systèmes moléculaires est indispensable.

Le deuxième prix a été attribué à l'équipe composée de Jean Baptiste Filippi, chargé de recherche au CNRS à l’Université de Corse ; Frédéric Bosseur, Ingénieur de Recherche CNRS à l’Université de Corse ; Christine Lac, Ingénieur en chef des Ponts, des Eaux et des Forêts au CNRM à Météo-France, Toulouse ; Céline Mari, Directrice de recherche au CNRS à l'Université de Toulouse.

Le prix récompense leurs travaux sur la simulation d’incendies de forêts visant à améliorer la sécurité des personnes et des biens.

Les simulations effectuées par l’équipe de l’Université de Corse permettent de prendre en compte pour la première fois au monde les interactions entre la dynamique de la propagation de l’incendie (demandant une résolution de 5 m) et l’atmosphère, décrite de la micro (50 m) à la méso (2400 m) échelle. En utilisant les données d’un feu qui a ravagé en juillet 2009 plus de 6000 hectares de forêt à Aullène en Corse, ces phénomènes complexes ont été simulés sur les supercalculateurs mis à la disposition de la communauté scientifique par GENCI, ouvrant des perspectives sur la prévision de la dynamique des flammes, de la micro‐météorologie au voisinage de l’incendie, de la composition et du transport des panaches de fumées et leur influence sur l’atmosphère.

Les résultats de simulation obtenus ont reçu un intérêt marqué des opérationnels de terrain et permettent ainsi de servir à la fois aux paramétrisations des modèles globaux de composition de l’air, mais aussi d’estimer les zones de perte de visibilité pour les sapeurs‐pompiers. Le développement d’une plateforme pré‐opérationnelle de simulation est désormais envisagé. Elle permettrait, en quasi temps réel, de mieux évaluer les risques liés à la propagation de grands feux de forêts en fonction de la position du front de flamme couplée aux données topographiques et atmosphériques.

Voir la video sur la Simulation d’incendies de forêts >>>

Télécharger le communiqué de presse >>>

Quand la puissance de calcul rejoint celle du cerveau humain

• La prochaine génération de supercalculateurs est indispensable si l’on veut stimuler l'innovation et la compétitivité et répondre à une multitude de défis à la croisée du Big Data et du HPC, dans tous les domaines de la société, de la santé et de la climatologie à l’industrie et à l'énergie.
• Ces supercalculateurs « exascale » permettront d'atteindre une performance de plus d’un milliard de milliards d'opérations par seconde (le chiffre 1 suivi de 18 zéros) : mille fois la puissance des systèmes actuels.
• Bull dévoile son programme exascale, pour relever les défis techniques des très grandes puissances de calcul et du traitement de données massives à une échelle sans précédent.
• Concevant et développant sa prochaine génération de supercalculateurs en Europe, Bull bénéficie de la dimension et de la présence du Groupe Atos pour fournir des solutions exascale dans les secteurs verticaux clés du monde entier.
  

Bull, société du Groupe Atos, dévoile aujourd'hui son programme exascale. La principale ambition de ce programme est de concevoir et de développer en Europe la prochaine génération de supercalculateurs qui contribueront dans le monde entier à la recherche et à l’industrie. Fort d’une des plus grandes équipes dédiées au calcul haute performance (HPC), bénéficiant désormais de la présence internationale du Groupe Atos avec 86 000 employés dans le monde, Bull prend une nouvelle dimension qui lui permettra d’adresser les marchés verticaux du monde entier.

L’industrie disposera avec l’exascale d’un puissant moteur pour la compétitivité et l’innovation. L’exascale devrait également aider à relever dans la prochaine décennie les défis scientifiques, industriels et sociétaux, notamment dans les nanosciences, la génomique, la climatologie, l’aéronautique et l’énergie.
Le programme de Bull est un élément clé du leadership européen dans la science et dans l'innovation et un élément déterminant qui renforcera la position de l’Europe dans l’extreme computing. Il est aligné avec l'agenda stratégique de recherche de l’ETP4HPC (la plate-forme technologique européenne pour le calcul haute performance). Cette nouvelle génération de supercalculateurs sera capable d'atteindre une performance de plus d'un exaflops, un milliard de milliards d'opérations par seconde, mille fois la puissance des systèmes actuels. Avec l’exascale, la puissance de calcul rejoint celle du cerveau humain.

A LA CROISEE DU BIG DATA ET DU HPC

La plupart des problèmes complexes qu’auront à traiter les scientifiques et les ingénieurs sont à la croisée du Big Data et du HPC. C’est le cas pour la thérapie génomique et la découverte de nouveaux médicaments, des simulations à grande échelle en aéronautique ou la modélisation de systèmes météorologiques complets qui impliquent d'énormes volumes de données et demandent des puissances de calcul extrêmes exigeant des supercalculateurs exaflopiques et au-delà.

A cette fin le programme exascale de Bull associe étroitement puissance de calcul extrême et capacité de traitement de quantités massives de données. Il comprend des processeurs plus rapides, une capacité de traitement de données accrue, des interconnexions ultra-rapides, une plus grande efficacité énergétique, un refroidissement renforcé, un packaging facilitant l’évolutivité, un logiciel fondamentalement repensé, et un ensemble complet de services pour optimiser les applications des utilisateurs.

Le programme exascale de Bull implique dans un premier temps le développement de cinq éléments principaux :

• Un supercalculateur exascale ouvert, dont le nom de code est SEQUANA
  
• Une pile logicielle adaptée, connue sous le nom bullx supercomputer suite
  
• Une nouvelle génération d'interconnexion rapide, dont le nom de code est BXI
  
• Une gamme de serveurs avec une très grande capacité mémoire, nommée série bullx S6000
  
• Un ensemble complet de services pour optimiser les applications des clients et tirer le meilleur parti de l’exascale.
  

Le programme exascale de Bull bénéficie des développements pour le Big Data, le HPC et la sécurité qui sont au coeur de la mission de Bull. Il associe d‘importants investissements en R&D, des coopérations étroites avec des laboratoires européens comme le CEA ainsi qu’avec d'autres partenaires. L’expérience accumulée par les équipes HPC de Bull dans la conception, la mise en oeuvre et l'exploitation de grands supercalculateurs en est l’élément fondateur. Il fait appel à l'expertise du Centre d'Excellence en Programmation Parallèle (CEPP) de Bull pour restructurer les applications existantes afin de tirer le meilleur parti des systèmes exaflopiques.

« Pour remplir ses missions, le CEA a mis en place un programme de R&D en partenariat avec l'industrie qui vise à développer les technologies clés nécessaires pour concevoir et construire d'ici 2020 des supercalculateurs compétitifs. Dans ce cadre, le CEA et Bull ont renouvelé leur partenariat de longue date qui a conduit en 2010 au premier supercalculateur pétaflopique conçu et fabriqué en Europe », a déclaré Pierre Leca, chef du Département des sciences de la simulation et de l’information du CEA.

« En dévoilant son programme exascale, Bull réaffirme sa capacité dans l’innovation et la conception des supercalculateurs les plus puissants au monde. Bull répond aux besoins de performance et de fiabilité de ses clients pour gérer les énormes quantités de données générées dans le monde numérique et contribuer à relever les grands défis sociétaux et environnementaux », a déclaré Philippe Vannier, Directeur Général de Bull.

Pour en savoir plus sur le programme Exascale de Bull

17 novembre 2014 - OCCIGEN repousse les limites de la science et de la technologie

Avec son nouveau supercalculateur baptisé OCCIGEN, GENCI, l’agence française pour le calcul intensif, met au service des scientifiques français une capacité de calcul globale en forte hausse et fait un bond technologique en matière d’efficacité énergétique avec Bull et Intel.

GENCI, l’agence française pour le calcul intensif, a fait l’acquisition en juin 2014 d’un grand supercalculateur de 2,1 Pflops baptisé OCCIGEN. Ce système Bull est installé au CINES (Centre informatique national de l'enseignement supérieur), l’un des trois centres nationaux de calcul intensif en France.

Ce système multiplie par 8 les ressources de calcul disponibles au CINES et permet à GENCI de mettre au service des scientifiques français une capacité de calcul globale en forte hausse, atteignant un total de 5,7 Pflops disponibles.

Au service de tous les types de simulation
OCCIGEN tire sa puissance des tout derniers processeurs Intel® Xeon® E5-2690 v3 à 12 coeurs (nom de code Haswell-EP), avec un total de plus de 50 000 coeurs, et son architecture équilibrée inclut plus de 200 To de mémoire distribuée et un sous-système d’entrées/sorties capable de gérer les données à une vitesse supérieure à 100Go/s, basé sur la solution Lustre* d’Intel.

Grâce à ces performances, OCCIGEN pourra accueillir tout type de simulation numérique et gérer des masses importantes de données. Il est également conçu pour pouvoir recevoir ultérieurement des technologies hybrides.

« Présenté au salon ISC en juin, ce supercalculateur à base de nouveaux processeurs de la famille Intel Xeon E5-2600 v3 est une solution puissante pour la communauté HPC” indique Charles Wuischpard, vice-président Data Center Group et Directeur Général Workstations and HPC, Intel. “Le processeur Intel Xeon E5-2690 v3 choisi par GENCI pour OCCIGEN offre des performances de niveau Top 500 associées à une excellente efficacité énergétique pour la communauté académique française. Ce programme s’inscrit dans une collaboration à long terme entre GENCI, Bull et Intel, et constitue une première étape vers l’hyper-parallélisme. »

Un système très vert
Bull, société du groupe Atos, a été retenue après un processus d’appel d’offre ouvert et très compétitif, faisant une large part à l’optimisation énergétique pour les simulations et à une évaluation financière prenant en compte le coût total de possession du supercalculateur sur sa durée de vie totale attendue.
Basé sur les lames de calcul à refroidissement liquide direct bullx B720, le supercalculateur OCCIGEN est aujourd’hui doté d’une puissance crête de plus de 2 Pflop/s (2 millions de milliards d’opérations flottantes par seconde), exploitant le nouveau jeu d’instructions Intel AVX2, grâce à ses processeurs Intel® Xeon® E5-2690 v3 (nom de code Haswell-EP). OCCIGEN a démontré une puissance « Linpack » de plus de 1,628 Pflop/s, établissant une efficacité de 97% de la performance AVX2 par noeud de calcul et plus de 78% de la performance crête de la machine complète.

« OCCIGEN se positionne ainsi comme l’un des supercalculateurs x86 les plus efficaces d’un point de vue énergétique (consommation globale de 975 kW, soit 1670 Mflops/W par noeud) et vient compléter la liste HPCG des supercalculateurs bullx avec une performance de 45474,6 GFlops. Il devient l’un des systèmes HPC les plus performants au regard de sa puissance de calcul et de son efficacité énergétique et un atout décisif pour la simulation numérique et la recherche française » souligne Pascal Barbolosi, Vice-Président Extreme Computing, Bull, une société du groupe Atos.

Des premières mondiales espérées
OCCIGEN est destiné à répondre aux besoins des scientifiques français en réalisant des simulations 3D multi-échelles, multi-physiques complexes et massives, et en gérant les volumes énormes de données générées par des instruments à large échelle ou des simulations numériques.

Selon les premiers résultats, OCCIGEN a déjà démontré sa puissance sur des applications scientifiques clés réelles, avec des améliorations impressionnantes de plus de 20% sur SPECFEM3D (géophysique) et jusqu’à 274% sur YALES2 (combustion), par rapport aux systèmes pétaflopiques existants de GENCI.
OCCIGEN sera pleinement opérationnel pour tous les scientifiques français en janvier 2015, mais est déjà ouvert en mode pré-production pour la réalisation de “Grands Challenges” laissant espérer des premières mondiales, par exemple dans le domaine du climat, de la modélisation du cerveau ou encore une Simulation des Grandes Echelles (SGE) massive d’éoliennes.

« Notre priorité est de donner aux chercheurs français les moyens de bien se positionner au plan scientifique international en mettant à leur disposition les meilleures ressources possibles tout en veillant à minimiser l’impact sur l’environnement. Avec OCCIGEN, le dernier de nos supercalculateurs installés, GENCI a non seulement entièrement rénové les ressources de calcul françaises mais s’est également résolument engagé dans une démarche éco-responsable. Les performances attendues d’OCCIGEN ouvrent la voie à des avancées scientifiques dans tous les domaines » se félicite Catherine Riviere, PDG de GENCI.

*Toutes les marques citées appartiennent à leur propriétaires respectifs.

27  Février  2013 - Un supercalculateur Bull pour le nouveau centre d'excellence tchèque dédié au calcul intensif

Bull livrera le premier système du Centre de Calcul Haute Performance d'IT4Innovations à Ostrava

L'Université Technologique d'Ostrava et Bull ont signé un contrat prévoyant la fourniture d'un supercalculateur bullx, première étape de la création du Centre National de Calcul Haute Performance par IT4Innovations, basé à Ostrava. Le système, "small cluster", sera livré fin mars 2013 et opérationnel en mai. Grâce à ce supercalculateur, la communauté scientifique et l'industrie tchèque auront accès à une puissance de calcul théorique de 82,54 téraflops, qui leur permettra de faire progresser l'innovation dans des domaines tels que les nanotechnologies, l'ingénierie et l'industrie des transports.

"Je suis très heureux que toutes ces années de travail et de préparation aboutissent enfin à un résultat bien concret. Notre rêve d'implanter à Ostrava le plus puissant superordinateur de République Tchèque est en train de se réaliser. A terme, nous souhaitons que les bénéfices qu'il apportera à la communauté scientifique s'étendent même au-delà de nos frontières," a déclaré Ivo Vondrák, recteur de l'Université Technologique d'Ostrava (VSB-TUO), retraçant le chemin parcouru et les projets pour l'avenir.

"Nous sommes fiers que l'un des supercalculateurs les plus puissants d'Europe Centrale soit fourni par notre compagnie," a expliqué Michal Martínek, Directeur Général de Bull en République Tchèque. "Nous avons été séduits par l'exceptionnelle qualité technique de la solution proposée par Bull, qui sera mise en oeuvre pour un coût très compétitif" a commenté Branislav Jansík, Directeur du Centre de Calcul Haute Performance. Au-delà du budget, le principal critère de sélection a été la qualité de la solution, et en particulier son efficacité énergétique.

La solution proposée par Bull comprend non seulement un supercalculateur bullx de 82 téraflops, mais également la location d'un container mobull TM - un data center mobile temporaire - qui hébergera le supercalculateur en attendant l'achèvement de la construction du Centre de Calcul Haute Performance d'IT4Innovations.

Le système bullx comprend 180 noeuds de calcul bullx B510 équipés des derniers processeurs Intel® Xeon®, ainsi qu'un total de 27 lames hybrides bullx B515 équipées soit de coprocesseurs Intel® Xeon Phi TM , soit de GPU NVIDIA M2090.

Le projet « NumInnov » (le Numérique pour l'Innovation) vise la création d'une entreprise indépendante qui contribuera à la généralisation du calcul intensif et au développement de nouveaux usages.

Bull annonce le projet de création d'une société commune avec la Caisse des Dépôts qui bénéficiera d'un financement de 28 millions d'euros en fonds propres, afin de proposer des services de calcul intensif en mode Cloud Computing sécurisé. La Caisse des Dépôts qui apporte près de 10 millions d'euros au projet, intervient dans le cadre des « Investissements d'Avenir » de l'Etat français en tant qu'opérateur du Fonds national pour la Société Numérique (FSN)

Les technologies du calcul intensif, appelées également calcul à haute performance, constituent un moteur de la compétitivité industrielle et de l'innovation, contribuant ainsi à une meilleure indépendance économique. Le projet « NumInnov » vise la création d'un opérateur indépendant de services de calcul intensif en mode Cloud à l'échelle européenne auquel Bull apportera toutes ses compétences.

«Je me réjouis du lancement de ce projet qui aura des impacts concrets sur l'industrie et l'économie numérique en France et en Europe» a déclaré Philippe Vannier, PDG du Groupe Bull. «Ce projet aura un effet d'entraînement sur la démocratisation des technologies du calcul intensif et sur la création de nouveaux usages et services par les grandes entreprises et les PME. Bull, en tant que spécialiste des systèmes numériques critiques, est le seul acteur européen ayant la capacité d'apporter son expertise du calcul intensif à la demande, et ce, dans les contraintes de sécurité indispensables aux enjeux du projet» poursuit-il.

Déjà intégré dans de nombreux processus au coeur des entreprises (développement, innovation, connaissance, gestion de risques, conformité), le calcul intensif devrait voir ses applications se multiplier dans de nombreux métiers, à la fois par ses évolutions propres et la prise en compte des opportunités représentées par le Cloud Computing, mais aussi par son élargissement à de nouveaux domaines technologiques comme le Big Data.

La société commune offrira des services Cloud de types IaaS et PaaS à destination également des éditeurs de logiciels fédérés par le projet « NumInnov ». Ainsi, 25 PME se sont associées à Bull dans le cadre du projet qui a pour ambition de fédérer un écosystème d'acteurs - éditeurs de logiciels et fournisseurs de services métier - autour des nouveaux usages du calcul intensif en mode Cloud Computing :

• Dans l'industrie et les services, « NumInnov » permettra d'accélérer les processus d'innovation de tous les acteurs: automobile et aérospatial (modélisation de phénomènes physiques et simulation d'accidents, optimisation de l'aérodynamique, création de nouveaux matériaux), industrie pétrolière (géophysique, sismique, optimisation d'exploitation des gisements), smart grids et simulation énergétique.

• Dans le domaine de la santé, « NumInnov » fera du calcul intensif un outil d'intelligence médicale pour le développement d'applications et de services d'analyse, de simulation et d'assistance aux actes chirurgicaux, de signature numérique des pathologies et d'imagerie médicale.

• Pour l'industrie du contenu, « NumInnov » aidera à l'exploitation du patrimoine numérique et à la stimulation de la création des contenus multimédia : réalité virtuelle augmentée, conception d'oeuvres en modes HD et 3D, jeux vidéo, couture d'images, traitement et réactualisation des archives audio et vidéo. « NumInnov »permettra également le développement d'une nouvelle forme d'opérateurs de diffusion de contenuss

• .Pour la protection civile, « NumInnov » aidera à anticiper la gestion des crises sanitaires, écologiques et alimentaires et à gérer les risques naturels liés au dérèglement climatique. Il pourra également contribuer à mettre en oeuvre des applications de nouvelle génération dans le domaine de la vidéo-protection, et, plus largement, pour la sécurité des territoire.

Pour en savoir plus